Bien choisir son oreiller limite les risques de développer une allergie. Les modèles anti-acariens se plébiscitent actuellement étant capables de repousser ces microscopiques insectes et de stopper leur prolifération. Ces minuscules arachnides peuvent être à l’origine de l’asthme, des rhinites ou autres pathologies lorsqu’ils atteignent les voies respiratoires. Par conséquent, mieux vaut empêcher que le coussin devienne leur refuge à cause de la salive, de la transpiration et des poils de cheveux qui s’y accumulent et qui leur servent de nourriture.

Un oreiller anti-allergies selon ses besoins

L’utilisation dont on souhaite faire de l’oreiller devrait impacter le choix. S’il dispose forcément des propriétés anti-acariennes et hypoallergéniques, il doit aussi présenter d’autres caractéristiques. Est-il moelleux ? Ferme ? Silencieux ? Facile à entretenir ? Il est possible d’opter pour des modèles qui aident à moins ronfler ou à soulager ses douleurs cervicales. Certains permettent par ailleurs de réguler la température grâce à leurs fibres biocéramiques.

La composition de la taie d’oreiller

Si l’on peut orienter son choix vers une taie d’oreiller anti-acarien, il faut toutefois veiller à son matériau. On peut tout à fait opter pour le lin, la soie, les viscoses de bambou ainsi que le coton comme composant. Ils garantissent le confort et sont d’ailleurs recommandés pour ceux qui possèdent des coussins synthétiques afin de bénéficier plus de fraîcheur. En guise de protection supplémentaire, il serait mieux d’ajouter une sous-taie naturelle. Cela permet aussi d’éviter que la transpiration, la salive, les acariens et autres débris pénètrent à l’intérieur de cette partie de la literie.

Choisir des fibres naturelles

Dans la fabrication de housses et de taies d’oreiller anti-acariens, ce sont le coton, la soie, le lin et la viscose de bambou qui s’utilisent le plus comme matériau. Légers, doux, ils sont respirants et offrent des surfaces de couchage saines pour l’environnement et la peau. La laine évacue la transpiration d’où l’impossibilité du développement des acariens et moisissures. Le latex, extrait de sèves d’hévéas, est un composant haut de gamme qui élimine tout résidu susceptible d’attirer les acariens.

Quant à la plume et au duvet, ils se constatent le plus souvent dans les couettes. Il faut en outre préciser que les plumes ne sont pas à l’origine des allergies, mais ce sont plutôt les poussières qu’elles attirent qui le sont. Ce type d’oreiller anti-acarien demande un entretien particulièrement rigoureux lorsqu’il est malpropre. Il y a également le sarrasin, utilisé pour obtenir des coussins fermes et naturellement aérés, autrement dit un environnement hostile à la prolifération de bactéries.

Opter pour des fibres synthétiques

Le polyester est très courant dans l’univers du textile et il n’est pas du tout rare de voir leurs fibres constituées des oreillers de ce genre. Ce type de matériau est d’ailleurs la meilleure solution pour les personnes allergiques. De plus, il supporte parfaitement les lavages à haute température. Cette partie de la literie peut également être composée de mousse à mémoire de forme, hautement hypoallergénique. C’est le garnissage qu’il faut pour empêcher les acariens de se loger à l’intérieur d’un oreiller. Aussi, on doit préciser qu’il soulage les douleurs cervicales et les maux du dos.